Un Max d'aventures

Afin de mieux vous plonger dans mes aventures, voici un petit aperçu de mon périple en image :

Tour de France à vélo - Teaser

Et je vous dis, à bientôt pour de nouvelles aventures! ;-)

 

En juin 2011, ce tour de France n’était qu’un rêve lointain, il a pris forme au fur et à mesure des mois. Un an après, le 8 juin 2012, il devenait réalité.

Prologue

Environ 6 mois ont été nécessaires pour le concrétiser. Réunir l’argent nécessaire, choisir le matériel, la préparation physique, définir les étapes et le moyen de transport. Mon entourage était inquiet, certains perplexes. Quitter une situation de confort, faire autant de kilomètres sur un vélo, dormir dans une tente pendant 4 mois. Mes préparatifs et ma motivation réussirent  à les convaincre et à les rassurer (un temps soit peu). Certaines fois je me mettais à douter, vais-je y arriver ? Ce projet n’est-il pas trop ambitieux ? Et s’il m’arrivait quelque chose … Ces pensées négatives étaient vite remplacées par le goût de l’aventure, du voyage et  de la découverte. Ce voyage j’y pensais jour et nuit et une chose était sûre, je devais accomplir ma « légende personnelle » !

 

Le départ

Je suis parti le 8 juin 2012 en fin d’après midi, le soleil était présent mais le vent soufflait fort. Le corps n’étant pas encore adapté à l’effort (et à la selle), mon barda de 30 kilos n’aidant pas, je peine à faire 35 kms. Je passe la nuit sur un terrain vague. Pourtant si proche de chez moi, une seule pensée me vint à l’esprit : « Je le voulais et j’y suis enfin : Mon aventure commence ! ».

 

L’aventure

Et quelle aventure ! Les étapes fixées lors du départ ont été respectées et j’ai aussi profité de m’arrêter dans certaines régions pour faire quelques activités sympathiques. Traite des vaches en Normandie, vol en ULM au dessus de la Bretagne, Surf sur les vagues de l’Atlantique, kayak, escalade et spéléo dans le Périgord, balade avec un âne dans les Cévennes, plongée dans la méditerranée etc…

 

Des moments difficiles

Il y a bien sûr eu des moments difficiles ! Le vent, le froid, la pluie et parfois les trois réunis. Le pire moment a été dans le Vercor, une pluie battante, un vent glacial, les mains qui ne répondent plus à cause du froid et pour ne rien arranger impossible de s’arrêter sur une route où les voitures vous frôlent à toute vitesse…

Se battre, crier à pleins poumons, insulter les éléments qui se déchaînent contre moi, ces éléments qui me font comprendre que je suis bien peu face à leurs forces, ces éléments qui me font sentir plus vivant que jamais !

Ces difficultés surmontées me rendent plus fort.

 

Le bivouac

Les premières nuits peuvent être courtes quand on pense trop à ce qu’il pourrait nous arriver. Mais les peurs s’avèrent souvent infondées et on s’habitue très vite à dormir dans tout type d’endroits : les plages, les forêts, les champs, les parcs, les terrains vagues, sur les ballots de paille, les nuits froides sous le déluge, les nuits à la belle étoile.

Seuls, quelques sangliers sont venus renifler mes affaires en pleine nuit. Mais imiter le cri de l’ours au milieu d’un champ pour faire fuir les grosses bêtes, ça n’a pas de prix !

 

La solitude et les rencontres

Parfois on se retrouve avec des paysages encore plus beaux de ceux que l’on avait rêvé mais n’avoir personne avec qui les partager, cela peut être grisant ! Partir seul tel était mon choix !

Et puis après la première semaine, on relativise et on se rend vite compte que l’on n’est jamais vraiment seul et que les rencontres se multiplient avec un simple « Bonjour ». Les sourires accueillants, les fêtes endiablées, la générosité des gens. On est bien plus heureux à donner aux gens qu’à recevoir. Les belles rencontres sont d’ailleurs les seules choses qui marquent réellement les voyages !

Une chose est sûr, le voyage à vélo attire la sympathie et voyager seul est le meilleur moyen de ne jamais l’être !

 

Le retour

Je suis revenu le 12 septembre 2012 et après 3 mois et demi j’ai enfin pu retrouver la famille, ma petite amie et les amis !

J’ai redécouvert le confort moderne qui est parfois vite oublié. Quel bonheur de dormir dans un lit confortable et douillé, de prendre une douche bien chaude ou de se régaler avec les petits plats maison. Tout a alors plus de sens ! Ne dit-on pas que les choses les plus simples sont les meilleures !?

 

Epilogue

4052 kilomètres parcourus, 3 mois 1/2 d’aventures, des centaines de milliers de coups de pédale, des heures à endurer le vent, la pluie, la chaleur et le froid.

Pouvoir se tester physiquement et mentalement, comprendre que le corps humain est une fabuleuse machine capable de bien des choses et en prendre conscience, c’est formidable !

N’avoir comme seul et unique moteur sa volonté, suivre SON chemin, sentir que tout est possible, savoir ce qui nous rend réellement heureux.

Découvrir une France merveilleuse, me dévoilant les plus beaux de ses paysages, m’offrant des rencontres aussi rocambolesques que généreuses.

Donner vie à mon rêve et trouver de meilleurs crayons pour dessiner mon avenir et mon bonheur.

C’est ainsi que le voyage forge le corps et l’esprit, change une vie et qu’il construit l’homme que je serai demain !

 

 

Qui a cherché john Wayne sur la photo? Allons donc! John Wayne dans le Vaucluse! c'était une blague! :-) Par contre, les pistolets et les fusils sont bien présents en Corse. Et concernant les cyclo-randonneurs et le bivouac, ils ne sont pas les bienvenus là bas! On s'en rend vite compte quand on se réveille avec 3 chasseurs armés devant la tente! On détale très vite et on va profiter des plages encore désertes et de l'eau déjà chaude, dès 9h du mat! Rencontre avec un restaurateur super sympa de Bonifaccio, il m'invite dans sa cuisine avec au menu découpe d'un sanglier chassé le jour même, confection de pâtes fraiches garnies et balade en bateau offerte! Elle est pas belle la Corse!? Sans parler du camping "A la ferme" (Eh oui, après les chasseurs, je ne préfère plus tenter le bivouac en Corse!) perdu au milieu des montagnes, où la rivière fait office de douche, où les chevaux cotoient les tentes et où la fiesta et la bonne humeur sont au rendez-vous tous les soirs! Après une semaine sur l'île de beauté, on retourne sur le continent!

J'ai finalement récupéré mon ancienne monture pour continuer ma route. Hey oui, le vélo c'est beaucoup moins capricieux! Je me suis ensuite plongé au coeur du Vaucluse, dans le "colorado provençal", avec ses paysages de Western. Les terres d'ocres de cette région y sont pour beaucoup et elles nous offrent un étonnant mélange de couleurs. Du jaune au marron en passant par l'orange, le rose ou le rouge. Cherchez bien, John Wayne est caché sur la photo!

Parce que de belles photos valent mieux qu'un long discours, en voici quelques unes. J'ai fait pas mal de chemin ces derniers temps. J'ai continué ma descente en passant par les Cévennes. J'ai pu faire la rencontre d'Urani, mon ânesse préférée, qui m'a fait faire une visite des sommets avec vue sur le mont blanc! Incroyable! (On ne le voit pas sur ces photos, il faudra attendre mon retour que je poste les photos de mon APN). Par contre, quand un âne a faim, pour le faire avancer, ce n'est pas de tout repos! Allez, on reprend la carotte et le bâton et on continue l'aventure!

Oula! Ca devient mortel ici! Il est temps que je me reconnecte à mes fans et que je remette un peu de vie sur ce blog! Allez, on envoie les nouvelles!

Lors de mon séjour en Aveyron, je suis passé par Laguiole, le village des fameux couteaux, qui se prononce Layole. (Je commence à prendre l'accent du sud, le "chti mi" n'est plus qu'un lointain souvenir :-D). J'ai ensuite traversé les somptueuses terres de l'Aubrac, un régal pour les yeux! Mais c'est que ca monte, avoisinant les 1300 mètres! Et il me faut des calories pour monter tout ça ... Heureusement que l'Aligot est là! (Mélange de purée de pommes de terre et de tome fraîche). Cette spécialité de l'Aveyron est un régal pour l'estomac! Je suis maintenant en plein milieu de la Lozère pour découvrir les terres de schiste des Cévennes! A bientôt pour de nouvelles aventures!

Voici quelques photos de mes aventures dans le Périgord. En passant par le Lot vers les monts d'Aubrac, je me suis arrêté dans un petit village au doux nom de Rerevignes. J'ai profité de la fête du village pour y rester 2 jours car ce genre de fête ne se loupe pas! Bal dansant, orchestre, fanfare, banquet comme dans le village gaulois d'Asterix. Au menu, de l'agneau grillé au feu de bois, fromage de Rocamadour et toutes les bonnes choses du coin! J'ai été très bien accueilli et je serai présent l'année prochaine! La suite de mes aventures dans l'Aveyron, au prochaine épisode!

Plus de 2 semaines sont déjà passées depuis les dernières nouvelles... Le temps passe vite! J'ai donc descendu la côte ouest jusqu'au bassin d'Arcachon et je remonte actuellement la Dordogne jusque Sarlat. Les rencontres et les anecdotes se multiplient mais je ne peux pas tous vous les raconter (Le blog ne suffit plus, je vais devoir écrire un bouquin en rentrant! :-) ). Voici un petit résumé de ces 2 dernières semaines : - Rencontre de la chanteuse du groupe "Dionysos" en cassant ma chaîne de vélo lors des Francofolies à la Rochelle. - Ascension de la dune du Pilat (plus haute dune d'Europe dépassant les 100m de hauteur) avec une vue magnifique sur le bassin d'Arcachon. - Nuits à la belle étoile dans les forêts de pins des Landes avec comme réveil-matin le chant des cigales. - Un peu de surf sur les vagues de l'Atlantique. - Balade en kayak le long de la Dordogne. Les prochains jours s'annoncent aussi chargés! Au programme, visite de Sarlat et du chateau de Castelnaud (Avec quelques activités sympas dont le maniement d'armes ou encore du tir au trébuchet), de la spéléologie, de l'escalade et tout un tas de folles péripéties qui m'attendent et qui me seront révelées ces prochains jours! A bientôt pour de nouvelles aventures!

Le courage me manque aujourd'hui, pour affronter les kilomètres sous un deluge de pluie et les bourrasques de vent! Je reste donc au sec sous ma tente, ce qui me permet de vous donner des nouvelles. J'ai quitté la Bretagne après avoir traversé le golf du Morbihan en bateau (Ci-dessous la photo d'une plage paradisiaque et déserte donnant sur les îles du golf). J'ai rencontré des personnes extraordinaires dont Jean-Luc, pilote d'ULM. (Il a été l'un des pilotes qui a filmé les oiseaux en vol dans le film "Le peuple migrateur"). Il m'a fait découvrir la région et les fameuses danses bretonnes! Je quitte la Bretagne avec quelques regrets, surtout que la Vendée m'accueille avec la pluie. (Heureusement que la biscuiterie de Saint Michel Chef Chef est là pour le réconfort !) Après quelques paquets de biscuits vidés me voici reparti! Je continue ma descente vers le sud où j'espère que le temps y sera plus clément!